Les récents attentats ont eu pour conséquence une déferlante de propos haineux sur la toile. A l’heure où toute l’information est partagée sur un réseau de communication mondial, quelles sont les limites à ne pas dépasser ? Trop souvent, l’instantanéité générée par Internet ne permet pas la prise de distance utile à l’esprit critique. 

Dans ce cadre, le Mundaneum et la RTBF proposaient une expérience inédite aux 15-22 ans. Chaque structure participante était invitée à suivre en groupe un parcours composé d’une exposition et d’un atelier destiné à conscientiser les jeunes aux dérives de communication à l’heure des réseaux sociaux, mais aussi de fournir des clés pour produire son propre message.

L'exposition au Mundaneum, proposait un voyage aux origines de la société de l’information, et mettait l'accent sur l’expression responsable sur les réseaux sociaux. Les jeunes étaient ensuite invités à s’exprimer sur le sujet et à réaliser un message via une vidéo, qu'ils pourraient transmettre à leur entourage. 

Ensuite, les jeunes ont participé à un atelier animé par la RTBF à Bruxelles, sur le traitement de l’information post-attentats, en se concentrant plus spécifiquement sur la modération en ligne (éviter la stigmatisation et ne laisser aucune place aux discours haineux). Confrontés à des publications postées sur les comptes de la RTBF, les jeunes ont ensuite rencontré un community manager de la RTBF dont le travail est de modérer les publications postées sur les réseaux sociaux.

De plus en plus d'infos qui sont en fait de fausses rumeurs circulent sur Internet et à la télévision... L'idée de ce projet était de réaliser un court-métrage avec les jeunes pour dénoncer tout cela. 8 jeunes y ont participé. Le projet "Hoax secours" a commencé avec 8 jeunes en avril 2016 et s’est achevé en décembre 2016. L'atelier avait lieu les jeudis après 16h. Les jeunes étaient véritablement acteurs de ce projet car ils ont décidé eux-mêmes de A à Z du scénario de ce court-métrage. Ils se sont mis en évidence devant mais aussi derrière la caméra. Il y a eu beaucoup d’enthousiasme autour de ce projet et les jeunes sont prêts à reproduite l’expérience avec un autre court-métrage sur une autre thématique.